Le confinement, contraint par cette crise sanitaire, a bouleversé beaucoup de nos habitudes. Notre consommation a été réduite aux achats de première nécessité. Pour une grande partie d’entre nous, la vie s’est brutalement recentrée sur notre quotidien à la maison, alors que d’autres ont continué à travailler pour assurer les missions les plus essentielles en réponse à la crise. Soignants, agriculteurs, caissiers, ripeurs, ouvriers, citoyens solidaires ont montré leur engagement.
Pour autant, cette période mouvementée et inédite nous invite tous à une introspection, par exemple en répondant à ces questions :
➜ qu’est-ce qui compte vraiment pour que je vive bien ?
➜ qu’ai-je fait que je ne faisais pas ou peu souvent ?
➜ quel rapport j’entretiens avec mon environnement immédiat ? Mon logement, mon quartier ?
➜ parmi les choses qui m’entourent : lesquelles me sont essentielles, agréables, accessoires, superflues, inutiles ?
➜ qu’est-ce qui me manque ? qu’est-ce qui me plait dans cette situation ?
➜ quels sont mes liens aux autres ? que s’est-il passé pour eux ?
Les réponses que nous y donnons peuvent certainement faire émerger quelques enseignements. Ce qui est sûr c’est que nous n’aurons pas tous vécu les mêmes choses. Partager nos réflexions avec notre entourage va être important pour reprendre progressivement le cours de nos vies avec des choix différents ou bien renforcés, de nouveaux engagements personnels et collectifs.
Une consommation plus locale, plus modérée, une attention plus grande sur ce qui nous entoure et qui compte vraiment peuvent être certains de ces choix.